Le Soudan du Sud était tout proche de créer un énorme exploit hier, s’inclinant d’un petit point face aux Etats-Unis.
Le coach, Royal Ivey, a ainsi pu s’appuyer sur le meneur naturalisé Carlik Jones, auteur d’un triple-double (15 points, 11 rebonds, 11 passes), l’adresse de Marial Shayok ou encore l’impact en sortie de banc de JT Thor.
Pour constituer l’équipe, le président de la fédération, Luol Deng, a ainsi mobilisé la diaspora qui a fui le pays pendant la terrible seconde guerre civile soudanaise. De quoi constituer un groupe avec assez de talent pour être la meilleure nation africaine lors de la dernière Coupe du monde, et ainsi se qualifier pour les Jeux olympiques 2024.
Réponse définitive de la FIBA lundi
Et dans la foulée du match face aux Etats-Unis, Thon Maker a twitté qu’il « croisait les doigts » pour rejoindre l’équipe du Soudan du Sud dans les prochains jours, et ainsi participer aux JO.
Le 10e choix de la Draft 2016, passé par les Bucks, les Pistons et les Cavaliers en NBA, évolue désormais au Liban, au Riyadi Club Beyrouth, où il vient de remporter la Coupe d’Asie des clubs champions. En finale, il a notamment compilé 26 points et 13 rebonds dans la victoire face au Shabab Al-Ahli Club de Dubaï.
Le problème, c’est que l’intérieur de 27 ans a représenté l’Australie, où il avait obtenu le statut de réfugié, lors de plusieurs compétitions FIBA, dont l’Asia Cup de 2022. Pour pouvoir désormais jouer pour le Soudan du Sud, où il est né, il lui faut donc une dérogation de la FIBA. La même qu’Eric Gordon avait obtenue pour représenter les Bahamas alors que l’arrière des Sixers avait auparavant joué pour l’équipe nationale des Etats-Unis.
La FIBA considèrera-t-elle que la participation de Thon Maker aux Jeux olympiques 2024 avec le Soudan du Sud est « dans l’intérêt du développement du basket » dans le pays ? Réponse demain…