Il avait déjà été l’un des héros du Soudan du Sud lors de la dernière Coupe du monde (20.4 points, 10.6 passes, 4.6 rebonds) et, samedi contre Team USA, Carlik Jones s’est encore montré héroïque. Auteur d’un triple-double (15 points, 11 rebonds, 11 passes), il a failli mener sa sélection à la plus grande victoire de sa jeune histoire, mais LeBron James en aura finalement décidé autrement.
Néanmoins, la performance du meneur sud-soudanais pourrait potentiellement lui rouvrir les portes de la NBA. « Rouvrir », car il est déjà passé par les États-Unis de 2021 à 2023, n’y disputant qu’une dizaine de rencontres à Dallas, Denver puis Chicago, mais brillant surtout en G-League, où il a été nommé MVP il y a un an.
Problème : si Carlik Jones veut retourner dans la Grande Ligue, après un passage en Chine, il va devoir faire vite car son nouveau contrat avec le Partizan Belgrade inclut une clause NBA qui expirera le 25 juillet, précise Marc Stein. Cela ne lui laisse donc que trois jours pour trouver une franchise et rompre son bail avec le club serbe…
Fort meneur scoreur, l’ancien pensionnaire de Louisville doit désormais prouver que son physique (1m85) n’est pas un frein dans une ligue où les joueurs de sa taille ne sont pas très nombreux.