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Candace Parker espère que la WNBA n’ira pas trop vite

WNBA – Ravie de l’évolution de la ligue, la nouvelle retraitée espère que l’expansion ne sera pas trop rapide ni trop large, pour ne pas diluer les talents.

Candace Parker a laissé la WNBA entre de bonnes mains. C’est une évidence de le dire tant les nouvelles positives s’enchaînent du côté de la ligue féminine ces dernières semaines.

On peut commencer par la fréquentation, qui est à un niveau record, puis continuer avec les rookies comme Caitlin Clark et Angel Reese, mises en avant et qui suscitent un grand intérêt médiatique. Le preuve avec des droits TV qui explosent. Il ne faut pas oublier que de nouvelles franchises vont arriver (Golden State en 2025 et Toronto en 2026). Enfin, on évoque plus de matches durant la saison régulière dans les années à venir.

La WNBA explose cette année

L’ancienne joueuse, à la retraite depuis presque trois mois, au palmarès impressionnant, ne peut que se réjouir de voir la WNBA prendre une nouvelle ampleur.

« Je ne veux pas avoir le discours de l’ancien combattant, en disant que ‘de mon temps’… Néanmoins, à mon époque, on allait à la salle, et pour les médias, on était là pendant quatre heures, devant peut-être dix personnes, en 2012 ou 2013 », se souvient-elle en comparant le All-Star Game d’il y a une décennie et l’édition 2024 à Phoenix. « On était au Mohegan Sun (la salle dans le Connecticut qui a plusieurs fois accueilli le match des étoiles) et je ne sais pas si certains connaissent. Mais on ne voyait pas la lumière pendant trois jours, on jouait notre match et on repartait. Il n’y avait rien : pas de dîners, pas de soirées, pas de tapis rouge. »

Les temps ont changé et de manière positive donc par rapport aux belles années de Candace Parker, qui était déjà une énorme star à son époque, étant plusieurs fois MVP et championne WNBA.

« Observer cette évolution et voir où ça en est aujourd’hui, c’est très spécial », poursuit-elle. « On voit des entreprises qui veulent devenir sponsors de la WNBA. Ça prend du temps tout ça. La MLB n’a pas explosé avant 30 ans, pareil pour la NBA. Et nous, on est à 28 ans d’existence. »

Assez de stars pour les nouvelles équipes ?

Tout va très vite pour la WNBA actuellement et c’est peut-être le seul bémol que l’ancienne joueuse des Sparks veut souligner. Les nouvelles stars comme Caitlin Clark et Angel Reese vont logiquement créer des vocations et la ligue est vouée à s’élargir dans les prochaines années. Mais, Candace Parker prévient, il ne faut pas aller trop vite…

« Le niveau de talent et de qualité est incroyable. Ce qui m’inquiète, c’est de donner les clés d’une Ferrari à un enfant qui apprend à conduire », dit-elle. « Cela peut éloigner la passion. Je pense qu’on obtient ce qu’on mérite, et encore plus, mais pour le futur, je suis un peu inquiète par rapport à l’expansion. On a vu dans les années 1990, dans la NBA de Michael Jordan, que si on fait une expansion trop rapide, parfois, le talent se dilue. »

Pour rappel, à la fin de la saison 1987/88, la NBA ne comptait que 23 équipes. Charlotte et Miami arrivent alors durant l’été 1988, avant Orlando et Minnesota l’été suivant. En 1995, ce sont les franchises canadiennes, Toronto et Vancouver, qui entrent dans la cour des grands. En sept ans, la ligue a donc gagné six équipes, et changé de visage.

« Il y a peu de stars qui peuvent porter le flambeau et porter des franchises », estime la double médaillée d’or olympique. « Existe-t-il assez de stars pour porter les franchises qui seront créés dans les trois ou quatre prochaines années ? C’est ma seule préoccupation. Je ne doute pas des joueuses de complément, mais cela demande beaucoup d’être une star, d’être le visage d’une franchise. »

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