La tension et le suspense auront été au rendez-vous de ce Game 5 décisif, remporté cette nuit après prolongation par le New York Liberty face au Minnesota Lynx (67-62). Aux côtés de Sabrina Ionescu, qui a terminé avec un cataclysmique 1/19 au tir, Breanna Stewart a également souffert avec un tout petit 4/15…
Mais malgré les passages à vide de ses leaders, New York a su s’appuyer sur d’autres atouts pour (enfin) décrocher le premier titre de son histoire après avoir perdu cinq fois en finale ! Autant dire que le dénouement a été vécu comme un énorme soulagement par l’ancienne joueuse du Seattle Storm.
« Ça fait un longtemps que j’attends ce moment. C’est un sentiment incomparable », a déclaré Breanna Stewart, battue par Las Vegas en finale l’an dernier. « Minnesota nous a donné du fil à retordre sur cette série. Les fans ont été extraordinaires partout où nous sommes allées. Apporter un titre à New York, le premier de l’histoire de la franchise, c’est un sentiment incroyable. J’ai hâte de continuer à célébrer avec la ville. Ça va être de la folie ».
Un mental d’acier au lancer-franc
Même si sa soirée compliquée au tir, Breanna Stewart a tout de même contribué au succès du Liberty avec notamment 15 rebonds, 4 passes décisives et 3 contres. Une performance qui témoigne d’un mental d’acier.
« Je suis arrivée avec un plan de jeu : « peu importe ce qui arrive ». Je vais défendre, prendre des rebonds, faire les petites choses et je resterai agressive. Je prendrai mes tirs, et s’ils ne tombent pas dedans, ils ne tombent pas dedans. Mais je ne vais pas laisser ça affecter ma façon de faire le reste », a-t-elle ajouté.
On retiendra surtout ses deux lancers qui lui ont permis d’égaliser à 60-60 à cinq secondes de la fin du quatrième quart-temps pour forcer une prolongation, elle qui en avait raté deux dans des conditions similaires dans le Game 1 perdu. Elle a ensuite enfoncé le clou en fin de prolongation en inscrivant les deux derniers lancers de la victoire.
« Avant de mettre les lancer-francs (dans le quatrième quart-temps), je venais d’en rater deux. Je me disais : ‘Non, je ne peux pas le refaire, pas encore’. Avec l’assistant Olaf Lange, on a parlé de l’attitude du python, qui sait quand c’est son moment d’attaquer. À ce moment-là, c’est tout ce à quoi je pensais, être un python ».
Un python qui est donc passé par un trou de souris pour décrocher son troisième titre de championne WNBA après 2018 et 2020, laissant au passage le trophée de MVP des Finals à Jonquel Jones. Mais l’important est ailleurs.