La cote des Pistons n’était pas des plus élevées au moment de se présenter au Madison Square Garden. Malgré une mauvaise dynamique en cours (7 défaites en 9 matchs), les joueurs du Michigan ont signé une victoire référence sur le parquet de l’une des équipes les plus en forme à l’Est (4 victoires de suite), certes privée de Karl-Anthony Towns, touché au genou.
Une victoire pleine de maîtrise à l’instar de la prestation livrée par le leader des Pistons, Cade Cunningham. Visé toute la soirée par la défense new-yorkaise, le meneur de Detroit a multiplié les bonnes lectures sur le « pick-and-roll » pour alimenter ses coéquipiers.
En première période, il s’était plutôt occupé du « scoring » de sa formation, avec notamment un gros passage à l’approche du passage au vestiaire. Embarqué dans un duel à distance avec Jalen Brunson, il en était déjà 21 points avec un 5/7 de loin et les Pistons bénéficiaient d’une avance confortable (58-69).
Pas de panique chez les Pistons
Les locaux, qui n’ont jamais mené dans ce match, ont profité de l’énergie de leur public pour serrer les rangs en défense et signer un gros « run » à la fin du troisième quart-temps (85-89). Mikal Bridges et un OG Anunoby impérial dans cette période venaient donner un coup de main à un Jalen Brunson plus à la peine pour finir.
Plutôt que de céder à la panique, les visiteurs ont fait preuve d’une belle maturité. À l’entame du quatrième quart-temps, Cade Cunningham s’occupait de tout, en signant un « jumper » puis en trouvant Jalen Duren au dunk et Simone Fontecchio derrière l’arc.
Detroit passait un 14-2 dans ces premières minutes pour se remettre à l’abri (89-103). Josh Hart ou Bridges tentaient bien de rallumer la flamme, Detroit n’était pas vraiment inquiété dans les dernières minutes.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Une première pour Cade Cunningham. Auteur de son 5e triple-double de l’année, le meneur des Pistons est à l’aise à New York. La saison passée, il avait signé deux passages avec au moins 30 points et 8 passes, mais était reparti avec deux défaites avec son équipe. En fait, depuis le début de sa carrière, il ne s’était jamais imposé (en étant sur le parquet) dans l’antre dans Knicks. C’est désormais chose faite.
– Étonnante faillite aux lancers-francs. Le Madison Square Garden a grondé un peu en voyant ses favoris enchaîner les passages imparfaits (1/2) dans le quatrième quart-temps. Pour la première fois de l’année, les Knicks n’ont pas atteint la barre des 60% de réussite. Une faillite étonnante pour la meilleure équipe de la ligue en matière de lancers-francs cette saison (82%). Et qui pèse dans un match où les locaux ont autant été à la traîne.
– Les anciennes légendes à l’honneur. Walt Frazier, Pat Ewing, Latrell Sprewell… Le club New York a honoré plusieurs de ses anciens joueurs, parmi les plus emblématiques, qui ont assisté au match lors d’une cérémonie à la mi-temps sur le terrain.
once a Knick, always a Knick https://t.co/ic8RJ0Vs7P pic.twitter.com/6ibTjjNJqg
— NEW YORK KNICKS (@nyknicks) December 8, 2024
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.