Il n’y a pas si longtemps, on se demandait quel serait « l’héritage » de Vince Carter, et comment il serait célébré.
Certes, « Vinsanity » avait marqué toute une génération de fans avec ses envolées vers le cercle, mais son palmarès était très maigre, avec un seul grand titre (aux JO 2000) et un divorce très compliqué avec les Raptors.
En quelques mois, la question est réglée puisque Vince Carter est entré au Hall of Fame, avant que les Raptors puis les Nets ne décident de retirer son numéro 15. À Brooklyn, ça s’est passé cette nuit !
« C’est vraiment quelque chose que moi et ma famille allons chérir pour toujours » explique le retraité, très ému en conférence de presse. « Être le septième joueur à voir son maillot monter, c’est dingue. C’est un honneur. »
Une nouvelle vie dans le New Jersey
Le numéro 15 de Vince Carter rejoint ainsi ceux de Drazen Petrovic (#3), de son ancien coéquipier Jason Kidd (#5), de John Williamson (#23), de Bill Melchionni (#25), de Buck Williams (#52) et surtout de Julius Erving (#32).
Ce dernier était en effet l’idole de Vince Carter durant son enfance, et pouvoir profiter du match et de la cérémonie aux côtés de « Dr. J » a particulièrement marqué le vainqueur du Slam Dunk Contest 2000.
Car bien qu’il n’ait finalement joué que quatre saisons et demi dans le New Jersey, l’ancien voltigeur assure que la période fut l’une des plus belles de sa carrière.
« C’était une nouvelle vie. Mon rôle à Toronto, c’était de prendre la balle et d’aller marquer. Quand je suis arrivé ici, il y avait un gars (Jason Kidd) qui me rendait la vie facile » a expliqué le héros de la soirée.