On n’avait pas l’impression que Cade Cunningham n’était pas sur le parquet en début de match. Les Pistons, privés de leur All-Star, touché à la cheville, dominent les débats face à une équipe de Philadelphie particulièrement molle. Avec un 17-3 en milieu de quart-temps, plus un panier à 3-pts au buzzer de Marcus Sasser, les joueurs de Detroit prennent déjà quinze points d’avance (42-27) sur des Sixers absents ou presque.
Joel Embiid n’est pas inspiré du tout, s’enfonçant sur Isaiah Stewart ou Jalen Duren, quand Malik Beasley et Tim Hardaway Jr. frappent à 3-pts. Après un long calvaire, le MVP 2023 et ses coéquipiers rejoignent les vestiaires avec quasiment trente points de retard… (78-49).
Le début de seconde période permet enfin de voir une réaction des Sixers, qui passent un 22-4. Joel Embiid est adroit de loin et montre son vrai visage, en enchaînant les paniers et les lancers. Il inscrit 20 points dans ce quart-temps. Mais ce n’est pas suffisant pour inquiéter les Pistons, surtout après les deux ballons volés de suite de Paul Reed, qui permettent de marquer deux paniers dans les ultimes secondes à Detroit avant le dernier acte (107-88).
Avec un Paul George économe mais adroit, les Sixers reviennent tout doucement. Néanmoins, comme ils partent de loin, il faut être parfait pour réussir le comeback. Quentin Grimes et Tyrese Maxey manquent des shoots primés importants et Detroit peut valider ce succès (125-112) très mérité sur l’ensemble de la partie.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– L’affreuse première mi-temps des Sixers. Que dire sur ces 24 minutes ? Joel Embiid, Paul George et compagnie ont été éteints. Aucune intensité, aucune envie, une défense dépassée, qui ne revient pas. Les Pistons avaient certes du mérite, en jouant bien, mais ils ont été grandement aidés par une formation sans saveur, ni combativité. Un comble quand on sait que les Sixers se battent pour une place en « play-in ». Et ce n’est pas la réaction en troisième quart-temps qui peut sauver les meubles puisque l’écart était trop grand pour espérer revenir. Philadelphie s’est tiré une ou deux balles dans le pied avec cette période totalement ratée. Et ça a d’ailleurs chauffé entre Joel Embiid et Kelly Oubre Jr. sur un temps mort, avant que les deux hommes ne se calment…
– Les neuf shoots à 3-pts de Malik Beasley. Avec sept joueurs à 9 points ou plus, les Pistons ont produit un véritable effort collectif pour compenser l’absence de Cade Cunningham et pour découper les Sixers. Mais s’il faut sortir un joueur du lot, c’est Beasley, meilleur marqueur du match avec 36 points à 9/19 à 3-pts. Celui qui se voit en « Hall of Famer du shoot » montre encore pourquoi et comment il est précieux à Detroit cette saison.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.