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À 42 ans, la légende Diana Taurasi fait ses adieux au basket

WNBA – Elue plus grande joueuse de l’histoire de la WNBA, Diana Taurasi raccroche ses baskets à l’âge de 42 ans et après 20 saisons dans le championnat féminin.

Diana TaurasiUne immense page de la WNBA se tourne. En mai prochain, le championnat féminin redémarrera sans l’une de ses plus grandes légendes, si ce n’est la plus grande, Diana Taurasi. Dans un long papier rétrospectif du Time magazine, la joueuse de 42 ans annonce finalement prendre sa retraite, une perspective évoquée ces derniers mois.

« Mentalement et physiquement, je suis tout simplement rassasiée. C’est probablement la meilleure façon de le décrire. Je suis rassasiée et heureuse », témoigne celle qui a senti ne plus avoir « la flamme » en elle au moment de préparer ce qui aurait été sa 21e saison dans la grande ligue féminine. « C’est à ce moment-là que j’ai su qu’il était temps de partir. »

Après 20 saisons à porter fidèlement le maillot du Phoenix Mercury et celui de Team USA, elle quitte la scène basket avec ce qui ressemble au plus beau palmarès de l’histoire du basket féminin : trois titres WNBA (2007, 2009 et 2014), trois en NCAA (2002, 2003, 2004), six en Euroleague (2007-10, 2013, 2016) lors de ses passages en Russie et Turquie, et bien sûr ses six médailles d’or olympique. Un record absolu.

Sans compter quantité de distinctions individuelles : un trophée de MVP (2009), deux titres de MVP des Finales, 11 sélections All-Star, 14 fois All-WNBA, cinq titres de meilleure scoreuse… Première, et de loin, au niveau des points en carrière dans le championnat américain (10 646), elle avait tout simplement été désignée plus grande joueuse de l’histoire de la WNBA par les fans, dès 2021.

Saluée par LeBron James

Inégalable Diana Taurasi ? L’intéressée imagine une autre joueuse « avec la même faim, la même addiction au basket » venir titiller ce palmarès majuscule. « J’espère que ce ne sera pas trop tôt. » En attendant, « jusqu’à ce que quelqu’un vienne éclipser ce qu’elle a fait, alors oui, elle est (la meilleure joueuse de l’histoire) », conclut Geno Auriemma, qui a entraîné Diana Taurasi à l’université et aux Jeux olympiques de 2012 et 2016.

« On ne peut pas raconter l’histoire de la WNBA sans Diana. Elle a contribué à faire de la ligue ce qu’elle est aujourd’hui et a inspiré des générations de fans et de joueuses, dont beaucoup ont continué à jouer dans la WNBA. Diana a joué un rôle déterminant dans le développement du basket féminin », résume Adam Silver, le patron de la NBA, quand son homologue WNBA, Cathy Engelbert, salue « sa passion, son charisme et, surtout, son dévouement sans faille au jeu ».

Et une longévité impressionnante. L’arrière tournait encore à 15 points de moyenne la saison passée, s’offrant une nouvelle sélection All-Star et jouant un rôle encore important pour son équipe de toujours en playoffs. « La voir transcender le jeu, voir les petites filles vouloir jouer comme elle, son style, son flair, sa bravoure, son assurance, c’est un régal absolu », formule LeBron James à qui Diana Taurasi a été comparée pour cette longévité.

Avant de penser à une éventuelle reconversion basket, la native de Californie dit avoir besoin d’un « congé sabbatique ». « La compétition va me manquer. Le fait d’essayer de m’améliorer à chaque intersaison va me manquer. Les trajets en bus, les séances de tir vont me manquer. Les plaisanteries, le vestiaire vont me manquer, tout ce qui fait partie d’une équipe de basket. Toutes ces choses vont me manquer profondément » conclut-elle.

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