Le 15 janvier, à Toronto, les Celtics ont sans doute touché le fond de leur saison. Ils s’étaient inclinés au terme d’une rencontre ratée, disputée « sans envie et sans personnalité ». Depuis ce revers, les champions en titre ont retrouvé des couleurs avec 14 victoires en 20 matches. La dernière venant, en quelque sorte, boucler la boucle.
Sans Kristaps Porzingis et Al Horford, ni Jrue Holiday et Luke Kornet, les troupes de Joe Mazzulla affrontaient de nouveau les Raptors qui, eux aussi, sont montés d’un cran récemment. Et elles voulaient envoyer un message : le dernier revers n’était pas oublié. Pas oublié du tout.
« On le voulait celui-là. La dernière fois, ils avaient bien fêté leur victoire », insiste Jayson Tatum, qui se souvenait que les Canadiens avaient douché leur coach dans le vestiaire – comme après une grande victoire – en janvier. « Il faut s’attendre à ce que tout le monde joue mieux et plus fort contre nous. On est venu avec une grosse motivation, avec l’envie de gagner ce match. »
Jaylen Brown est passé outre la douleur
Jaylen Brown tient le même discours que son coéquipier. « On voulait faire le boulot ici. On s’était manqué lors de notre dernier déplacement. On devait repartir avec la victoire », assure le MVP des Finals 2024, touché à la jambe gauche dans cette rencontre.
« Je me fiche d’avoir mal à la jambe et au genou. On voulait gagner », poursuit-il. « Je vais bien, pas la peine de poser des questions. Dès qu’on vient jouer à Toronto, il se passe quelque chose. C’est une équipe physique. »
Le joueur a néanmoins parlé une contusion osseuse et n’est pas encore sûr de jouer ce mercredi contre les Pistons. « C’est mental. Un de mes joueurs préférés, c’est Kobe Bryant. Il jouait malgré les blessures et disait que ça avait un impact sur le mental », raconte Jaylen Brown, 24 points dans ce succès. « Parfois, être blessé pendant la saison régulière, c’est positif car ça enseigne à s’adapter mentalement. J’avais mal à la jambe, mais j’ai trouvé un moyen d’être efficace. »