Un shoot désespéré à 3-points, un rebond mal assuré qui finit difficilement par retomber dans les mains de l’adversaire et un petit tir ouvert au buzzer au niveau de ligne des lancers-francs. Et c’est ainsi, dans le plus grand cafouillage, que l’aventure de Maxime Raynaud et de Stanford dans le tournoi ACC s’est terminée face à Louisville (75-73). Sur ce « buzzer beater » de Chucky Hepburn.
Un sort cruel pour le Cardinal qui, après avoir viré en tête à la pause (33-30), avec 11 points du Français local, pensait s’être mis à l’abri en s’offrant 15 points d’avance à 14 minutes du terme (52-37). Sauf que Louisville, porté par son duo Terrence Edwards Jr. (25 points) et Chucky Hepburn (20 points), n’avait pas dit son dernier mot.
En signant un 12-0 en réponse, Louisville a repris les devants à l’approche de ce « money time » de feu, finalement remporté au buzzer. La première défaite du genre pour Stanford depuis 2010. Derrière les 22 points d’Oziyah Sellers, Maxime Raynaud, gêné par les fautes, a fini avec 17 points (7/16), 5 rebonds et 2 contres en 23 minutes.
Dans le meilleur cinq ACC
Les Louisville Cardinals poursuivent ainsi leur parcours au sein du tournoi ACC. Ils affronteront Clemson, avant une potentielle finale face au vainqueur de l’autre demi-finale entre Duke et North Carolina. Finissant sa première saison dans l’ACC, Stanford attend son sort d’après-saison dimanche. Selon ESPN, l’unviersité se dirigera probablement vers le NIT, la consolante de la « March Madness ».
Attendu au début du second tour la prochain Draft, le Français a peut-être disputé son dernier match universitaire. Il a récemment été nommé dans le meilleur cinq de la Conférence ACC en étant le seul joueur universitaire à 20 points et 10 rebonds de moyenne.
Seulement le 3e joueur de l’ACC à accomplir cet exploit depuis 2000, Maxime Raynaud a fini en tête au niveau national avec 23 « double-double ». Le natif de Paris se classe dans le Top 20 national aux points et dans le top 5 aux rebonds avec 20.1 points et 10.9 rebonds par match.