Les discussions autour de l’expansion de la NBA en Europe se poursuivent, et des premiers contours semblent se dessiner pour ce qui est des villes concernées. Le média serbe Meridian Sport, repris par Eurohoops, avance une « shortlist » de onze villes réparties dans sept pays comme envisagées en priorité par la NBA pour s’implanter.
Paris y figure bien, après avoir accueilli des matchs de saison régulière depuis 2020. La capitale française avait d’ailleurs servi de décor au dernier état des lieux sur ce projet lors d’une conférence de presse tenue par le « commissionner » Adam Silver, en mage des rencontres entre les Spurs et les Pacers en janvier.
Outre Paris, les heureux élus de la NBA pourraient être :
- Madrid
- Barcelone
- Munich
- Berlin
- Londres
- Manchester
- Milan
- Rome
- Istanbul
- Athènes
La majorité compte déjà un, voire des clubs de haut niveau en Euroleague. Londres et Manchester sont de leur côté vues comme d’importantsterritoires de développement possible pour le basket et la Grande Ligue, en témoignent les rumeurs de matchs dans la ville mancunienne dès la saison prochaine. Aucune ville des pays baltes ou de l’ex-Yougoslavie ne figurerait ainsi pour le moment dans les plans de la NBA…
Dix villes retenues dans un premier temps ?
Ce projet de « NBA Europe » reste encore largement à définir, que ce soit pour la forme d’implantation de la ligue nord-américaine via une nouvelle compétition ou un rapprochement avec l’actuelle Euroleague, ou pour les dates de ce qui pourrait être une petite révolution. Meridian Sports avance toutefois qu’une première option viserait une première édition avec dix clubs participants.
Une réunion des gouverneurs de la NBA, à laquelle est invitée la Fédération internationale de basket, doit se tenir d’ici la fin du mois avec l’expansion parmi les principaux sujets à l’ordre du jour.
Tony Parker, sorte de « VRP » de ce projet, assurait plus tôt à L’Equipe « espérer une fusion ou un partenariat » entre la NBA et l’Euroleague. « C’est un moment clé pour le basket européen » insiste Parker. « Car il ne faut pas s’y tromper : soit on trouve un accord, soit la NBA viendra seule. »
La Grande Ligue a un argument de plus à faire valoir à la table des négociations avec les valeurs fleurissantes de ses franchises, en témoigne la vente des Celtics officialisée ce jeudi pour un montant record de plus de six milliards de dollars. De quoi attirer des investisseurs pour l’expansion européenne, comme celle sur le sol américain.