La défaite à Boston, le 8 mars, a bien laissé des traces à Los Angeles. Ce soir-là, les Lakers perdent, voient leur série de huit succès de suite s’arrêter et LeBron James se blesse. La suite ? Trois défaites de plus, pour quatre d’affilée. Il y aura une réaction avec trois succès de rang, avant de nouveau une glissade actuellement, avec, à Orlando, un troisième revers consécutif pour Luka Doncic et ses coéquipiers.
Comment expliquer ce deuxième coup de mou du mois, alors que le premier pouvait se justifier par l’absence de LeBron James ? « Je pense qu’on a été un peu trop satisfait et on ne peut pas se le permettre en ce moment », remarque Luka Doncic. « On traverse une période difficile », confirme JJ Redick.
La phrase de l’ancien des Mavericks rejoint l’analyse de son coach après la gifle contre les Bulls. Le coach avançait que ses joueurs pensaient peut-être qu’avec le retour des blessés, les choses allaient se faire naturellement, sans garder le niveau d’intensité et d’efforts des semaines précédentes. Comment éviter cela ?
« Je pense que c’est à moi et LeBron de le faire. C’est ma responsabilité. Je dois faire mieux, c’est évident. Je dois parler davantage. Je l’ai fait en première période et ensuite, ma voix a baissé. Cela ne doit pas se passer comme ça », annonce le Slovène. « On doit revenir à notre façon de jouer de la série des huit victoires. On était physique, on avait une sacrée défense. »
Des Lakers fatigués ?
Pour expliquer que la défense est moins tranchante, JJ Redick juge que son groupe a un coup de pompe. « On a l’air fatigué et je ne sais pas pourquoi. La fatigue, cela arrive périodiquement dans une saison et on dirait que ça nous touche en ce moment », glisse l’entraîneur face à la performance moyenne de ses joueurs en Floride, qui n’ont jamais semblé pouvoir accélérer.
Il reste trois matches à l’extérieur à jouer pour Los Angeles – à Indiana, Chicago et Memphis – jusqu’à samedi soir. Et comme les Lakers et les Grizzlies ont le même bilan, chaque match aura une conséquence au classement…
« On a besoin d’adversité », lance Dorian Finney-Smith. « Surtout pour une nouvelle équipe, qui apprend à se connaître dans les moments difficiles. En général, on ne voit pas les choses quand on gagne. On a une opportunité de progresser et on va l’utiliser. »