Un changement de propriétaire peut se traduire par de sérieux changements d’orientation pour une franchise NBA. Les fans des Mavs peuvent en témoigner… Vendus pour une somme record de 6.1 milliards de dollars à l’homme d’affaires William « Bill » Chisholm, les Celtics ne devraient pas connaître le même destin.
Ce n’est du moins pas ce qu’imagine le président du club, Brad Stevens, interrogé en amont de la démonstration de son équipe à Phoenix. Le dirigeant, qui n’a pas été impliqué directement dans ce processus de vente, considère que Wyc Grousbeck était dans son droit pour prendre une telle décision de vendre.
Une vente qui, on le rappelle, devrait s’effectuer en deux fois et s’achever en 2028, ouvrant une longue période de transition entre les deux hommes. « On passera plus de temps avec Bill, avec Wyc et Bill, et on aura une idée plus claire de la façon dont on va faire les choses », se projette Brad Stevens.
Être au courant pour prendre les décisions
Ce dernier réclame toutefois : « La seule chose que je demande, c’est d’être tenu au courant de tout ce que j’ai besoin de savoir pour prendre des décisions ici et maintenant et aller de l’avant. » Un souhait qui, selon lui, devrait être facilement respecté.
« Mais tout porte à croire que les choses se dérouleront comme d’habitude, et je m’en réjouis. Vous dépensez beaucoup d’argent pour ces choses, alors vous avez tous les droits de venir et d’y mettre votre empreinte comme vous le voulez. J’ai donc hâte de travailler avec lui », s’enthousiasme le président qui, à l’instar de l’équipe dirigeante en place, est déjà en contact avec le nouvel arrivant.
Ces premiers échanges ont leur importance au vu de la situation financière des Celtics. Alors que les dépenses des Celtics vont exploser, Wyc Grousbeck a récemment déclaré faire confiance à Brad Stevens pour aborder au mieux les choses. Et maintenir l’équipe championne en titre parmi l’élite.
Les C’s pourront-ils ainsi se permettre de garder les contrats de Kristaps Porzingis ou de Jrue Holiday ? Quid de celui d’Al Horford qui doit être prolongé cet été ?
Autant de questions auxquelles il faudra répondre, alors que l’équipe va bientôt se lancer dans la défense de son trophée, dans l’espoir d’en remporter un 19e. Mais Brad Stevens ne semble pas inquiet pour la suite.
Apporter sa touche
« Chacun doit simplement être lui-même et apporter sa propre authenticité. Quand on achète une équipe et qu’on est investi de cette manière, on apporte forcément de bonnes idées. On va fonctionner et exécuter les plans qu’il souhaite. J’ai été vraiment impressionné par l’engagement qu’il semble avoir pour en apprendre davantage sur la façon dont on a fait les choses, tant du côté des affaires que du côté du basket », rapporte le président.
Et à l’entendre, le nouveau propriétaire semble avoir bien compris que les Celtics avancent dans la bonne direction depuis des années. Il n’y a donc pas de raison de vouloir révolutionner le fonctionnement en interne. Brad Stevens a d’ailleurs d’abord une pensée pour les « 60 personnes » de l’équipe dirigeante qu’il souhaite voir continuer à réussir.
« Je suis entouré de gens tellement talentueux qui me portent tous les jours. Donc, je veux m’assurer qu’ils se sentent bien et à l’aise avec la transition. Et d’après tout ce que j’ai vu, après avoir rencontré Bill, avec Wyc qui est là et leurs retours, ils nous ont donné toutes les indications que ça se passera bien », termine Brad Stevens.