Ce ne fut pas le match le plus impressionnant de Cooper Flagg dans cette « March Madness », le futur premier choix de la Draft ayant eu du mal à imposer son physique aux défenseurs d’Alabama, tentant parfois des choses trop compliquées à l’image de son « poster » très optimiste sur Grant Nelson, et qui se finit par un gros contre…
L’ailier superstar des Blue Devils finit ainsi avec 16 points à 6/16 au tir, 9 rebonds, 3 passes et 4 ballons perdus, mais l’essentiel est ailleurs pour Duke, qui a surtout étouffé l’attaque du Crimson Tide (85-65).
Alabama arrivait pourtant en confiance, avec la deuxième meilleure attaque de l’année en NCAA, et surtout une performance historique à 3-points lors du tour précédent face à BYU.
Saut que, cette fois, Mark Sears (6 points à 2/12 au tir) et ses coéquipiers se sont heurtés à une défense de haut vol, avec des athlètes NBA capables de « switcher » sans provoquer de duels favorables sur tout le premier rideau défensif. De quoi priver Alabama d’énormément d’options, et d’éteindre leurs différents shooteurs.
La ligne à 3-points contrôlée et la raquette parfaitement verrouillée, Kon Knueppel et ses camarades ont eux réussi à trouver des ouvertures de l’autre côté, et voilà Duke qui rejoint le Final Four pour la 18e fois de son histoire.
Dans l’autre match de la nuit, Florida semblait bien parti pour prendre la porte face à Texas Tech, qui appuyait sur Darrion Williams (23 points) pour mener de neuf points (75-66) à trois minutes de la fin.
Sauf que la magie de la « March Madness » réside dans ces « money time » étouffants, où chaque panier compte triple. Et ceux de Thomas Haugh ont renversé le match, permettant à Florida de revenir. En mode Stephen Curry, Walter Clayton Jr. (30 points) a pris le relais, et les Gators s’imposent (84-79) pour se hisser au Final Four.