Ce n’est pas étonnant quand on reste sur 22 défaites en 25 matches, mais le revers des Sixers face au Heat, le septième de suite, a au moins un « mérite » : il met les choses au clair et officialise la fin des espoirs pour Philadelphie.
Les hommes de Nick Nurse ne joueront pas les playoffs, ni le « play-in », et seront donc en vacances le 13 avril, après le dernier match. La franchise n’a plus terminé une saison aussi tôt depuis avril 2017…
« C’est dur mais en arrivant ici, ils avaient beaucoup de blessés. Si on regarde les choses concernant Joel Embiid, Tyrese Maxey, Paul George, la saison fut difficile », ne peut que constater Quentin Grimes qui a essayé, après son arrivée de Dallas en cours d’exercice et avec ses bonnes performances, de relancer une équipe décimée.
Aucune dynamique
Les difficultés sont arrivées très vite, dès les premiers matches, et les Sixers n’ont jamais réussi à redresser la barre, enchaînant les défaites, les déceptions et les blessures. Cette nouvelle de l’absence de playoffs est donc tout sauf une surprise.
« C’est évident qu’on est loin de ce qu’on espérait l’été dernier et même à l’automne. Ça, c’est sûr. La seule chose à dire, c’est qu’on a été dans le dur, non ? », assume Nick Nurse. « Il y a eu quelques moments de bonne dynamique en décembre et une série de quatre victoires de suite (fin janvier). Il y avait l’espoir que l’équipe allait jouer mieux et gagner, qu’on allait récupérer des joueurs. Mais le chat noir des blessures n’a jamais voulu nous laisser. »
Joel Embiid a disputé seulement 19 rencontres, Paul George 41 et même Tyrese Maxey s’est arrêté à 52 matches jusqu’à maintenant. Ce trio, censé porter les Sixers vers les sommets, n’a pu évoluer ensemble qu’à 15 reprises…
« On a eu l’impression qu’à chaque fois qu’on faisait un bon match, on le payait avec un joueur ensuite », résume le coach de Philadelphie. « On n’a jamais réussi à construire une dynamique. Donc, c’est évident qu’on est très déçu. On n’est pas du tout là où on voudrait être. »