NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET116
NYK118
MEM93
OKC81
LAC72
DEN54
Pariez en ligne avec Unibet
  • ORL2.55BOS1.49Pariez
  • MIL1.45IND2.68Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Preview Playoffs 2025 | Los Angeles Lakers (3) – Minnesota Timberwolves (6)

NBA – Quoi de mieux pour lancer ces playoffs que des retrouvailles entre Luka Doncic et les Wolves, avec LeBron James pour arbitrer le tout ?

lakers wolves

Comme la conférence Ouest est particulièrement relevée, les affiches du premier tour ont des airs de finale de conférence et cette série entre les Lakers et les Wolves, qui se tiennent en seulement un match d’écart, ne déroge pas à la règle.

Un affrontement qui marque, notamment, les retrouvailles entre Minnesota et… Luka Doncic. Passé de Dallas à Los Angeles en février, le Slovène retrouve une franchise qu’il a adoré martyriser il y a un an, lors de la finale de conférence remportée par ses Mavericks. Rudy Gobert s’en souvient encore et on imagine que Anthony Edwards a déjà hâte de se venger aussi, dans ce qui risque de s’apparenter à une vraie bataille tactique entre le novice JJ Redick et Chris Finch…

Reste que Luka Doncic ne sera pas le seul à mener la vie dure à Minny dans cette série et LeBron James, pour sa 18e campagne de playoffs, aura évidemment à coeur de briller, puisque l’horloge tourne inéluctablement et il n’en aura plus beaucoup à disputer pour espérer décrocher son cinquième titre. Cinq ans après le dernier et un an après avoir vu les Celtics reprendre l’avantage au classement des franchises les plus titrées.

PRÉSENTATION DES LAKERS

Les titulaires : L. Doncic, A. Reaves, R. Hachimura, L. James, J. Hayes
Les remplaçants : D. Finney-Smith, G. Vincent, J. Vanderbilt, D. Knecht, J. Goodwin, S. Milton, M. Kleber, M. Morris, A. Len, B. James…
Le coach : J. Redick

Exit Anthony Davis, place à Luka Doncic : un changement d’envergure aura marqué la saison de ces Lakers, pas encore construits de manière optimale, mais qui ont vite compris comment jouer sous JJ Redick pour s’offrir l’occasion de jouer les premiers rôles dès cette année. LeBron James est toujours inoxydable, Austin Reaves a l’étoffe d’un All-Star, Rui Hachimura et Dorian Finney-Smith apportent polyvalence et densité physique pour du « small-ball », Gabe Vincent et Jarred Vanderbilt ne squattent plus l’infirmerie, Dalton Knecht et Jordan Goodwin surprennent, Jaxson Hayes gagne en solidité… Et si ça allait au bout ?

LE POINT FORT

L’axe Luka Doncic – LeBron James. Avec deux génies tactiques et deux des meilleurs « playoff performers » de l’histoire, les Lakers peuvent avancer sereinement, d’autant que l’effectif autour d’eux n’est pas forcément incompatible avec leurs qualités. En phase avec JJ Redick, reposés depuis une semaine et à 100% physiquement –ou pas loin d’être– après des petits bobos, on a hâte de voir jusqu’où ils peuvent mener ensemble ce groupe, qui monte en puissance. Tout comme on se demande, malgré leurs largesses défensives, comment ils vont décortiquer la défense des Wolves de l’autre. Notamment dans le « money-time ».

LE POINT FAIBLE

La raquette. Sans Anthony Davis, les Lakers ont perdu gros à l’intérieur, mais c’était le prix à payer pour obtenir Luka Doncic. En attendant de procéder à des changements pendant l’été, il va falloir bricoler dans ces playoffs et JJ Redick peut compter sur les progrès de Jaxson Hayes, dont le profil n’est pas inadapté à Doncic, ainsi que Jarred Vanderbilt, enfin en bonne santé. Mais c’est surtout le « small-ball » qui est favorisé par Los Angeles, avec LeBron James et Rui Hachimura qui dépannent au poste 5 dans cette configuration. Tenable sur la durée contre Rudy Gobert, Julius Randle et Naz Reid ? Pas si sûr…

PRÉSENTATION DES TIMBERWOLVES

Les titulaires : M. Conley, A. Edwards, Jad. McDaniels, J. Randle, R. Gobert
Les remplaçants : N. Reid, N. Alexander-Walker, D. DiVincenzo, R. Dillingham, J. Clark, L. Miller, J. Ingles, J. Minott, L. Garza, T. Shannon Jr…
Le coach : C. Finch

Avec Julius Randle et Donte DiVincenzo à la place de Karl-Anthony Towns et Kyle Anderson, les Wolves ont régressé sur le plan collectif dans la foulée de leur finale de conférence, passant de 56 à 49 victoires et de la 3e à la 6e place à l’Ouest. Hormis ces deux changements, le groupe de Chris Finch est globalement identique à la saison dernière et il sera désormais intéressant de constater si les ajustements de l’été dernier ont payé. Avec 12 victoires en 17 matchs, Minnesota arrive en tout cas sur une bonne dynamique et prêt à couper des têtes dans sa conférence, même sans avoir l’avantage du terrain.

LE POINT FORT

La dimension physique. A priori, Chris Finch devrait s’appuyer sur une rotation à 8 ou 9 dans ces playoffs et on peut dire que, physiquement parlant, les Wolves n’ont que très peu d’égal dans la ligue. Entre Anthony Edwards, Jaden McDaniels, Nickeil Alexander-Walker, Rudy Gobert, Julius Randle, Naz Reid ou encore Jaylen Clark, c’est un effectif particulièrement solide et dur à manoeuvrer. La défense est certes moins hermétique qu’il y a un an, mais elle reste qualitative et, sur une série, elle peut épuiser un paquet d’équipes. Dont les Lakers, moins fournis à ce niveau.

LE POINT FAIBLE

Le poste de meneur. On aurait pu parler des doutes entourant les intérieurs des Wolves face au « small-ball » de LA, mais on a surtout des craintes concernant la mène de l’équipe. Car Mike Conley, 37 ans, risque de beaucoup souffrir en défense contre des joueurs qui lui rendent tous plusieurs centimètres, et face auxquels il manquera de vitesse. Son QI basket peut compenser, mais il pourrait être « benché » dans les moments chauds. Justement l’une des faiblesses de Minnesota, en difficulté dans ces situations dites « clutch », avec l’absence d’un général pour mettre les systèmes en place. Donnant lieu à du « hero ball » à outrance…

LES CLÉS DE LA SÉRIE

Le « small-ball » de Los Angeles ou le « tall-ball » de Minnesota ? Il y a un an, Luka Doncic s’était amusé contre les intérieurs des Wolves en finale de conférence. Mais cette fois-ci, il n’a plus Daniel Gafford et Dereck Lively II, mais simplement Jaxson Hayes et Jarred Vanderbilt. Clairement, la triplette Rudy Gobert – Julius Randle – Naz Reid doit prendre le contrôle de la peinture sur la série, mais les Lakers risquent de répondre en étirant le jeu au maximum avec Dorian Finney-Smith pour faire sortir les grands de Minny. Une vraie bataille tactique s’annonce et ce premier tour se décidera peut-être ici.

Quel impact pour Anthony Edwards ? Plus physique et/ou plus rapide que n’importe lequel des défenseurs californiens, Anthony Edwards aura tout le loisir de se régaler contre cette équipe des Lakers. Sauf que cette saison, il n’a pas été le plus à l’aise face à eux, avec seulement 19 points de moyenne et 40% d’adresse. Inutile de préciser qu’en réitérant de telles performances, les Wolves n’auront aucune chance dans cette série. Mais depuis trois ans, le « Ant-Man » de la saison régulière (24.9 points) n’a rien à voir avec le « Ant-Man » des playoffs (27.8 points) et ça laisse augurer du bon pour Minnesota. Qu’importe son vis-à-vis.

SAISON RÉGULIÈRE

Égalité 2-2

– 22 octobre : Los Angeles – Minnesota (110-103)
– 2 décembre : Minnesota – Los Angeles (109-80)
– 13 décembre : Minnesota – Los Angeles (97-87)
– 27 février : Los Angeles – Minnesota (111-102)

VERDICT

Los Angeles 4-3. Beaucoup crient déjà à « l’upset » quand ils voient l’état de forme des Wolves et à quel point ils sont armés à l’intérieur, en comparaison avec les Lakers. Mais ce serait oublier que les « Purple & Gold » possèdent en Luka Doncic et LeBron James deux joueurs capables d’exploiter à merveille leurs faiblesses. À savoir la friabilité de leurs intérieurs face au « small-ball » et au « pick-and-roll », ainsi que la gestion des moments-clés. Alors oui, Anthony Edwards devrait se régaler contre ses vis-à-vis, mais entre le désavantage du terrain et l’absence d’un vrai lieutenant, on considère Minnesota un poil trop court sur la durée.

CALENDRIER

Game 1 : à Los Angeles, samedi 19 avril (2h30, dans la nuit de samedi à dimanche)
Game 2 : à Los Angeles, mardi 22 avril (4h, dans la nuit de mardi à mercredi)
Game 3 : à Minneapolis, vendredi 25 avril (3h30, dans la nuit de vendredi à samedi)
Game 4 : à Minneapolis, dimanche 27 avril (21h30)
Game 5* : à Los Angeles, mercredi 30 avril
Game 6* : à Minneapolis, vendredi 2 mai
Game 7* : à Los Angeles, dimanche 4 mai

* Si nécessaire.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités