On le sait, Istanbul fait partie des villes où la NBA espère installer sa ligue européenne. Mais alors que le Fenerbahce et l’Anadolu Efes sont liés à l’Euroleague, c’est Galatasaray qui pourrait intégrer le projet.
Les « Lions » ont certes déjà participé à la plus prestigieuse compétition européenne, mais ils ne font pas partie des 13 clubs actionnaires, et leur côté omnisports a de quoi plaire à la Grande Ligue.
« La NBA et la FIBA nous ont informés qu’il y aurait une NBA Europe et ont exprimé leur intérêt à ce que Galatasaray en fasse partie » explique Yakup Sekizkök, le coach de l’équipe, qui va jouer les demi-finales de la Basketball Champions League. « Nous sommes en contact avec la FIBA et l’Euroleague. Notre direction a établi une feuille de route claire depuis le début de la saison et nous la suivons à la lettre. Nous déciderons à la fin de la saison. Ce que nous choisirons sera basé sur les intérêts à long terme de Galatasaray, c’est-à-dire deux ou trois ans à l’avance. En fin de compte, la décision finale appartient au conseil d’administration de Galatasaray. »
Néanmoins, l’entraîneur de Galatasaray préfèrerait, comme beaucoup sur le Vieux Continent, un partenariat entre la NBA et l’Euroleague, plutôt que la création d’une nouvelle ligue, et une mise en concurrence…
« À l’heure actuelle, l’Euroleague est la meilleure compétition en Europe en termes de clubs, d’équipes et de qualité des joueurs. Il est donc naturel que les gens veuillent la protéger. Cependant, si une nouvelle ligue peut être créée grâce à un partenariat qui améliore l’organisation, la qualité des équipes, le calendrier et le format, alors l’Euroleague n’a pas à être exclue. Le syndicat des entraîneurs de l’Euroleague a également publié une déclaration. Le message principal, ce n’est pas : ‘Que la NBA reste loin’, mais : ‘Prenons une décision ensemble' ».