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L’impressionnante collection de maillots des Lakers de ce jeune Français

NBA – Particularité de la collection de Gabriel, 23 ans : il s’agit de maillots portés par LeBron James, dont il est un immense fan, et sa bande.

Lakers collectionneur Lakers

Dans sa penderie, on trouvera principalement du jaune, du pourpre et du blanc. À seulement 23 ans, Gabriel s’est constitué une impressionnante collection de maillots des Lakers, l’équipe de son joueur favori, LeBron James. Le Dijonnais dispose d’une cinquantaine de tuniques, accompagnées d’un certificat d’authenticité, dont… toute l’équipe californienne de 2022/2023, de la finale de la conférence, en blanc.

Une accumulation telle que c’est allé jusqu’à attirer l’attention de l’une des références en la matière, David Kohler, alias « Lakers Shrine ». « Il m’a fait une proposition de rachat à 300 000 dollars… que j’ai refusée. J’ai hésité bien sûr. Mon train de vie aurait pu changer. Peut-être que je regrettais mon choix un jour, mais j’aurais du mal à me séparer de ma collection », justifie le jeune homme, infirmier de métier, joint par Basket USA.

Pour comprendre sa soudaine ascension dans ce milieu, il faut revenir au tout début. Du temps où sa tante, qui travaillait dans l’Ohio, avait l’habitude de lui ramener des maillots du « King ». De simple « swingman » d’abord, la version grand public. Avec le temps, le garçon finit par demander des « authentics ».

En parallèle, en France, il suit de près les performances de Jacques Alingue, le pivot de la JDA Dijon pendant près d’une décennie, jusqu’en 2024. Gabriel, qui préfère ne pas donner son nom, prend même l’habitude d’aller papoter avec lui à la fin des matchs. Si bien que le jeune homme finira par récupérer son maillot et son short portés durant l’Eurocup. De quoi lui donner des idées pour la suite.

Le vendeur avait des touches dans le vestiaire des Cavs

Car mettre la main sur la tunique d’un joueur est une chose, sur la tunique « portée » par un joueur tout autre chose selon lui. Il finira par beaucoup aimer cette idée, en renvoyant les « highlights » d’un match sur les réseaux sociaux, que le maillot de tel ou tel joueur soit dans son « armoire ».

Pour parvenir à ses fins, cet habitant de Bourgogne passe le plus souvent par des sites spécialisés de revente comme Meigray, sur lequel, en rentrant le code d’un maillot certifié, il peut par exemple retrouver les références du match disputé.

Il lui arrive aussi de passer par des intermédiaires qui gravitent autour des vestiaires. Exemple avec son premier maillot acheté de LeBron James – « issued » (préparé mais pas nécessairement porté) – des playoffs 2018, l’année d’avant son départ à Los Angeles. Le vendeur avec qui il a fait la transaction, auprès duquel il a dû montrer qu’il était sérieux, « avait des touches dans le vestiaire des Cavs. Il achetait beaucoup de pièces et a dû payer des clopinettes à un mec du staff. »

Une énorme plus-value grâce à Victor Wembanyama

Après s’être concentré à ses débuts sur les Français passés par la Grande Ligue, Gabriel change de registre en visant les Lakers, où le « King » vient d’atterrir. Une semaine après l’élimination de l’équipe californienne lors des playoffs 2023, tous les maillots de l’équipe sont mis en vente.

Le jeune homme, qui a « la chance d’avoir de la trésorerie », décide de sauter sur l’occasion en revendant la majorité de ses tuniques de Français pour réinvestir directement dans les Lakers. Y compris ce qui constituait le plus gros de son trésor : des maillots d’un certain Victor Wembanyama.

Un maillot de l’Asvel que le futur numéro 1 de la Draft lui avait signé à Dijon, un maillot du All-Star Game, du concours à 3-points, maillot en équipe de France… Il les obtient grâce à ses « sources » à l’Asvel et aux Mets 92, ou parfois au détour d’une conversation avec le garde du corps personnel du géant.

Son objectif est d’abord de garder ce butin. Mais en ce printemps 2023, quelques semaines avant la Draft, il se demande : revendre ou non ? « J’ai préféré jouer la sûreté, les vendre maintenant que la cote est super haute. Les acheteurs étrangers étaient très intéressés. Je n’ai eu aucun mal. Je l’adore, il m’a fait rêver, mais c’est pas mon idole. Je n’ai aucun regret. »

Et on peut le comprendre au regard de la plus-value : 25 000 € l’unité, soit à peu près 100 000 € pour le total de l’opération ! La suite ? « J’ai tout flambé sur les Lakers ! », formule celui qui dit avoir eu un rapport « presque addictif » à cette pratique. Objectif : obtenir tout le roster en jaune.

Après les enchères, il ne manquera la cible qu’avec Rui Hachimura, Max Christie et Malik Beasley, sur lequel un « collectionneur Taïwanais » est concentré depuis le début de sa carrière : « C’était une question d’égo, de fierté. J’aurais même mis 10 000 dollars, il aurait mis 11 000 juste pour m’ennuyer. » Il fera le plein en revanche pour la version blanche.

Rencontrer LeBron James

Rassasié Gabriel ? « C’est toujours une question que je me pose : c’est quoi la prochaine étape ? », s’interroge le jeune homme qui avait manqué de voir son idole à l’œuvre, lorsqu’il avait fait le déplacement à Los Angeles en mars 2023 (James s’était blessé quelques jours avant l’arrivée du Français).

Ces derniers jours, il a gagné en exposition en France, après avoir été interviewé par la presse locale. Un papier très commenté sur les réseaux. « Je m’en suis pris plein la tronche. Certains se sont improvisés collectionneurs de maillots. Cela attise la jalousie », regrette celui qui, par prudence, a décidé de stocker ses pièces dans un coffre à la banque depuis.

« Trop passionné par le contact humain » dans sa vie infirmier pour envisager vivre de la vente/revente de maillot, le collectionneur garde un objectif fou en tête : rencontrer LeBron James pour lui faire signer ses maillots. Après tout, il a déjà été en contact avec des joueurs passés récemment par les Lakers comme Lonnie Walker IV ou Shaquille Harrison. Il dit même être en relation avec Romeo Travis, l’ancien compagnon de lycée de James à St. Vincent-St. Mary.

Pour atteindre ce rêve, Gabriel s’accroche à un vieil adage selon lequel chacun est à « sept poignées de main de qui il veut ». Passer du maillot porté au maillot signé serait encore une autre histoire pour lui.

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