C’est en discutant avec les dirigeants du Borussia Dortmund que Steve Ballmer a eu l’idée du « Wall », ce mur de supporters derrière l’un des paniers de l’Intuit Dome des Clippers, à l’image du « mur jaune » du club allemand.
Et pour la première année d’expérimentation, l’effet de ce mur de fans, encouragés à être le plus bruyants possibles (notamment via des cadeaux pour les spectateurs qui font le plus de bruit) semble bien réel !
Les adversaires des Clippers n’inscrivent que 74.8% de leurs lancers-francs à l’Intuit Dome, la seule salle qui fait baisser davantage la moyenne des shooteurs adverses étant celle des Rockets, à 74% de réussite. Sauf que si on ne prend en compte que les lancers-francs shootés face au « Wall », le pourcentage de réussite tombe à 73.4% de réussite, contre 76.1% de réussite pour les lancers-francs tirés face à la partie classique de la salle d’Inglewood…
Les Clippers, 3e meilleure équipe à domicile
En fait, depuis 2005, une seule salle a produit un plus gros effet sur les shooteurs adverses, et il s’agissait de celle d’Oklahoma City, en 2013/14.
Le point intéressant, comme le note Sportico dans son article, c’est qu’aucune salle n’a toutefois réussi à imposer un effet négatif deux ans d’affilée, ce qui laisse penser que l’impact est plutôt lié au hasard.
Il faudra donc voir si les effets du « Wall » sont toujours réels la saison prochaine pour en vérifier l’impact réel.
Effet du « Wall » ou pas, les Clippers sont beaucoup plus à l’aise à l’Intuit Dome, avec le 3e meilleur « Net Rating » de la ligue (+9.4) à domicile, derrière le Thunder (+14.7) et les Cavaliers (+11.3) et un bilan de 30 victoires pour 11 défaites. À l’extérieur, ils n’ont par contre que le 11e « Net Rating » cette saison (+0.4) et un bilan négatif (20-21).