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Le grand bilan des Français en NBA | Une étoile frustrée, des promesses et quelques déceptions

NBA – Victor Wembanyama qui brille puis qui doit rejoindre l’infirmerie, des rookies qui affichent des promesses, des vétérans dans des rôles limités. L’année des Français de la NBA restera contrastée.

Victor Wembanyama reste le leader des Français en NBAS’ils étaient nombreux sur la ligne de départ, peu de Français vont finalement disputer les playoffs NBA, et seuls les vétérans Rudy Gobert et Nicolas Batum y auront finalement un vrai rôle.

Le symbole d’une année marquée surtout par les promesses pour le contingent français en NBA avec celles des rookies Zaccharie Risacher et Alex Sarr, et bien sûr la nouvelle dimension prise par Victor Wembanyama, hélas stoppée au lendemain de sa première sélection au All-Star Game.

L’étoilé frustrée

Victor Wembanyama
24.3 points à 47.6% au tir dont 35.2% à 3-points, 11 rebonds, 3.7 passes et 3.8 contres en 33 minutes (46 matches)

Nouveau fer de lance du camp tricolore en NBA, « Wemby » était sur la lancée de sa saison rookie. Sa (sur)utilisation du tir à 3-points a pu interroger sur le début de saison mais, à la pause du All-Star Game, il était une étoile évidente, et les Spurs, qui venaient de récupérer De’Aaron Fox, étaient toujours en lice pour le play-in.

Auteur d’une saison historique au contre, l’Échassier français filait de plus vers le titre de « Défenseur de l’année ». Sauf que patatras, la thrombose veineuse profonde qui lui a été découverte a tout arrêté. Sans lui, les Spurs ont sombré et Victor Wembanyama doit désormais reprendre le fil de sa carrière après cette grosse frayeur.

Espérons désormais que ce ne soit qu’un simple coup d’arrêt pour le phénomène de San Antonio…

Des rookies (et un sophomore) en développement

Zaccharie Risacher
12.6 points à 45.8% au tir dont 35.5% à 3-points, 3.6 rebonds et 1.2 passe en 25 minutes (75 matchs)

Pour ESPN, il est carrément le meilleur « Rookie de l’année ». Certes, la cuvée est faible et manque de stars, mais elle pourrait finalement produire pas mal de joueurs solides et précieux, aux quatre coins de la NBA.

Car même s’il a manqué son dernier match, en play-in face au Heat, Zaccharie Risacher a prouvé au fil de la saison qu’il n’avait pas volé sa place de numéro un de la dernière Draft. Plus adroit, et globalement plus solide au fil des mois, il a le profil parfait pour accompagner Trae Young chez les Hawks. D’autant que ses mouvements constants et son état d’esprit sérieux et collectif en font un joueur d’équipe déjà précieux.

Alex Sarr
13.0 points à 39.4% au tir dont 30.1% à 3-points, 6.5 rebonds, 2.4 passes et 1.5 contre en 27 minutes (67 matchs)

Chez des Wizards qui posent encore les fondations de leur nouveau cycle, Alex Sarr a été lancé dans le grand bain d’entrée de jeu. Dernier rempart d’une équipe de Washington à l’agonie de ce côté du terrain, il a expérimenté les différentes situations qu’il allait devoir gérer tout le long de sa carrière.

De quoi comprendre qu’il lui faudra gagner en puissance pour devenir l’intimidateur que Washington attend, alors qu’il doit aussi trouver de l’efficacité en attaque, où son manque d’adresse a limité son impact.

Tidjane Salaün
5.9 points à 33% au tir dont 28.3% à 3-points, 4.7 rebonds et 1.2 passe en 21 minutes (60 matchs)

C’est peut-être la plus grosse déception de l’année côté français. Choisi en 6e position de la dernière cuvée, Tidjane Salaün s’était ainsi présenté lors de la présaison avec l’envie de briller, sans trop hésiter.

Mais au sein d’une équipe de Charlotte qui se cherche, le Français ne s’est que rarement illustré. Un peu perdu aux côtés de LaMelo Ball et compagnie, il s’est souvent contenté de dégainer à 3-points, sans grande réussite. A-t-il simplement voulu respecter les consignes ? En tout cas, il va très vite devoir développer sa palette de jeu.

Bilal Coulibaly
12.3 points à 42.1% au tir dont 28.1% à 3-points, 5 rebonds, 3.4 passes et 1.3 interception en 33 minutes (59 matchs)

Développer sa palette, c’est ce que Bilal Coulibaly s’est attaché à faire du côté de Washington. Avec le ballon davantage dans les mains, l’arrière a été placé dans des situations différentes, qui vont l’aider pour le futur.

Chez les Wizards, on lui fait confiance et on le voit comme un cadre de la reconstruction du club, avec son profil de « two-way player » capable de peser des deux côtés du terrain. Néanmoins, il doit désormais retrouver de l’efficacité en attaque, notamment au niveau du tir. Comme son ancien coéquipier aux Mets 92, Victor Wembanyama, sa deuxième saison s’est arrêtée prématurément, les Wizards ne souhaitant de toute façon pas prendre de risques.

Un retour et une affirmation

Guerschon Yabusele
11.0 points à 50.1% au tir dont 38% de loin, 5.6 rebonds et 2.1 passes en 27 minutes (70 matchs)

C’était la belle histoire de l’année côté français. Brillant lors des derniers Jeux olympiques, avec ce fameux dunk sur LeBron James qui a marqué les esprits, Guerschon Yabusele a décroché une deuxième chance en NBA.

Le « Dancing Bear » était déterminé à saisir l’opportunité, contrairement à son premier passage chez les Celtics, et ce fut le cas. Loué par son coach, comme par ses coéquipiers, l’ancien du Real Madrid a montré tout ce qu’il pouvait apporter, à la fois pour enfoncer des adversaires poste bas, finir les contre-attaques ou même écarter le jeu. Un guerrier précieux malheureusement perdu dans la saison catastrophique de ces tristes Sixers…

Philadelphie souhaite le conserver, et s’est donné les moyens pour le faire, afin de rebondir l’an prochain.

Moussa Diabaté
5.7 points à 59.6% au tir et 6.2 rebonds en 18 minutes (71 matchs)

Alors qu’il enchaînait les « two-way contract », Moussa Diabaté a enfin trouvé un pied-à-terre en NBA. Du côté de Charlotte, son énergie au rebond offensif en a fait l’un des chouchous des supporters et du staff.

Certes, son impact offensif se limite globalement à ce rôle de rebondeur offensif, et à celui de finisseur aérien sur le pikc-and-roll, mais il faut des « role player » de ce genre dans chaque équipe.

Des vétérans dans leur rôle

Rudy Gobert
12.0 points à 66.9% au tir, 10.9 rebonds, 1.8 passe et 1.4 contre en 33 minutes (72 matchs)

Le quadruple meilleur défenseur de l’année a vécu une campagne compliquée. Le transfert de Karl-Anthony Towns, avec lequel il avait fini par trouver des automatismes, l’a considérablement perturbé. Pas facile en effet pour lui de trouver sa place aux côtés des gloutons Anthony Edwards et Julius Randle…

Plus agressif, et plus en forme sur la fin de campagne, il est néanmoins monté en puissance dans la dernière ligne droite. Comme toujours, il ne faut jamais enterrer Rudy Gobert, dont le mental est en acier trempé.

Nicolas Batum
4.0 points à 43.7% au tir dont 43.3% à 3-points, 2.8 rebonds et 1.1 passe en 18 minutes (78 matchs)

Le rôle de « Batman » est de plus en plus réduit, se limitant désormais à certains « matchups » et ce rôle de « spot-up shooter » qui doit profiter des décalages générés par James Harden ou Kawhi Leonard. Néanmoins, à 36 ans et pour sa 17e saison en NBA, Nicolas Batum est toujours ce « glue guy » capable de réaliser les actions qui comptent. Il est même nominé par les meilleurs coéquipiers de l’année.

Des miettes pour les autres

Pour Rayan Rupert (3.0 points sur 52 matchs), Ousmane Dieng (3.8 points sur 37 matchs), Pacôme Dadiet (1.7 point sur 18 matchs) et Sidy Cissoko  (1.5 point en 22 matchs), la saison fut surtout frustrante.

Le premier n’a pas réussi à confirmer sa place dans la rotation des Blazers, et son avenir dans l’Oregon reste flou, alors que sa prochaine année de contrat ne sera garantie qu’au 1er juillet. Le second n’est de son côté toujours qu’une rotation intermittente du côté d’Oklahoma City, et son rôle en playoffs risque d’être très limité.

Le troisième a de son côté patienté sur le banc des Knicks quasiment toute l’année, tandis que le dernier a changé de club, passant des Spurs aux Blazers en cours d’année. Sans que ça ne change vraiment son temps de jeu.

Pourcentage Rebonds
# Joueur Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
1 Victor Wembanyama SAS 46 33.2 47.6 35.2 83.6 1.8 9.2 11.0 3.7 2.3 1.1 3.2 3.8 24.3
2 Alex Sarr WAS 67 27.1 39.4 30.8 67.9 1.9 4.6 6.5 2.4 2.2 0.7 1.7 1.5 13.0
3 Zaccharie Risacher ATL 75 24.6 45.8 35.5 71.1 1.1 2.4 3.6 1.2 2.0 0.7 1.2 0.5 12.6
4 Bilal Coulibaly WAS 59 33.0 42.1 28.1 74.6 1.5 3.4 5.0 3.4 2.4 1.3 2.1 0.7 12.3
5 Rudy Gobert MIN 72 33.2 66.9 0.0 67.4 3.7 7.2 10.9 1.8 2.5 0.8 1.2 1.4 12.0
6 Guerschon Yabusele PHL 70 27.1 50.1 38.0 72.5 1.9 3.7 5.6 2.1 2.3 0.8 1.2 0.3 11.0
7 Tidjane Salaun CHA 60 20.7 33.0 28.3 71.3 1.2 3.5 4.7 1.2 1.4 0.5 1.0 0.2 5.9
8 Moussa Diabate CHA 71 17.5 59.6 0.0 59.5 2.6 3.5 6.2 0.8 1.5 0.6 0.9 0.6 5.7
9 Nicolas Batum LAC 78 17.5 43.7 43.3 81.0 0.6 2.2 2.8 1.1 1.4 0.7 0.4 0.5 4.0
10 Ousmane Dieng OKC 37 10.9 43.2 32.4 68.8 0.5 1.7 2.2 0.8 0.9 0.5 0.5 0.2 3.8
11 Rayan Rupert POR 52 8.8 40.8 27.1 76.7 0.5 0.8 1.3 0.5 0.7 0.3 0.6 0.1 3.0
12 Pacome Dadiet NYK 18 6.2 32.3 31.6 66.7 0.2 0.8 1.0 0.3 0.4 0.2 0.2 0.1 1.7
13 Sidy Cissoko POR 22 5.2 43.3 23.1 33.3 0.4 0.6 1.0 0.7 0.5 0.1 0.5 0.0 1.5

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