Les Lakers lancent leurs playoffs par la réception des Wolves, mais surtout par une vilaine correction, puisqu’ils se sont faits gifler par les coéquipiers de Rudy Gobert qui en voulaient beaucoup plus et qui ont mis tous les ingrédients pour les faire déjouer (117-95).
Pour répondre à Luka Doncic (37 points, 8 rebonds) côté Los Angeles, trois joueurs se sont distingués côté Minnesota : Jaden McDaniels (25 points, 9 rebonds), Naz Reid (23 points, 5 rebonds) et Anthony Edwards (22 points, 9 passes et 8 rebonds malgré les crampes). Un apport primordial pour aider leur équipe, plus physique, à obtenir une 18e victoire sur ses 22 derniers matchs…
Après un premier quart-temps dominé par les Lakers, dans le sillage d’un Luka Doncic intenable avec ses 16 points, le point de bascule de ce Game 1 est survenu dans le deuxième, lorsque les Wolves ont signé un « run » terrible : 26-6 ! En furie à 3-points et inarrêtables sur jeu rapide, les visiteurs ont totalement renversé la vapeur et pris les commandes avec autorité. Sans jamais les lâcher par la suite, car c’est finalement tout le groupe de Minny qui était dans une grande soirée à 3-points. Il fallait d’ailleurs bien ça pour contenir Doncic, déjà en mode playoffs, mais impuissant contre la puissance collective adverse.
À RETENIR
– Le 26-6 qui change tout. En tête (28-21) après douze minutes grâce au show Luka Doncic, les Lakers ont perdu pied dès le moment où le Slovène s’est assis sur le banc et que le duo Jaden McDaniels – Naz Reid a commencé à faire des étincelles des deux côtés, dans un « small-ball » qui a mis à mal la défense californienne. Capables de déployer un jeu rapide efficace et de punir à 3-points, les Wolves ont pris le contrôle de la partie et fait grossir leur avantage en quelques minutes, pour ne plus être inquiétés de tout le Game 1. Car, après la pause, ce sont les stars, Anthony Edwards et Julius Randle, qui se sont occupées de maintenir l’écart.
– Un record à 3-points pour Minnesota. Bien aidés par cette défense des Lakers beaucoup trop laxiste derrière l’arc, les Wolves ont planté la bagatelle de 21 paniers à 3-points (à 50% de réussite), tout en séduisant sur le plan collectif de chaque côté. Avec leur jeu en transition, c’est cette adresse primée qui leur a permis de faire exploser Los Angeles dans le deuxième quart (38-20), puis de tenir cette équipe à bonne distance en seconde période (+12 points d’écart au minimum). Une partie contrôlée par les hommes de Chris Finch, qui envoient un message d’entrée de série et mettent la pression aux Californiens en vue du Game 2.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.