Avant la rencontre, le Heat avait pourtant mis l’accent sur l’importance de « 50/50 balls » (les ballons qui trainent) et de limiter le nombre de rebonds offensifs concédés. L’idée était de « s’assurer de les limiter à une possession » rapporte Tyler Herro, en ajoutant : « Ce soir, on ne l’a clairement pas fait au tout début du match. Ils étaient plus physiques que nous, ce qui a clairement mis le ton. »
Dans la première manche de cette série, son équipe a concédé 14 rebonds offensifs, mais également perdu deux fois plus de ballons (14-7). Résultat, les joueurs de l’Ohio ont disposé des possessions supplémentaires pour faire la différence. Et même s’imposer avec une marge confortable de 21 unités.
Cette victoire est celle d’une attaque qui a encore tourné à plein régime, en s’appuyant sur son trio d’arrières Donovan Mitchell – Ty Jerome – Darius Garland : 85 points à eux trois ! Les Cavaliers ont fini avec 121 points à 51% aux tirs dont 42% à 3-points. Et ainsi retrouvé, certes après une journée de playoffs, leur place de numéro 1 au classement des attaques les plus efficaces (137.5 points sur 100 possessions).
La pire « defensive rating » de la saison
« C’est une attaque historiquement forte. Évidemment, s’ils sont premiers à l’Est, ce n’est pas pour rien. On a manqué de communication, avec pas mal d’erreurs mentales qu’on peut corriger. Les deux jours de pause vont clairement nous permettre de regarder la vidéo, de faire une séance d’entraînement et de corriger ce qu’il y a à corriger », espère Herro.
Son équipe du Heat s’était présentée à Cleveland avec une belle dynamique défensive grâce à laquelle l’équipe floridienne avait mieux terminé sa saison. Sur les 15 derniers matchs, Miami affichait la 4e défense du pays avec 109 points encaissés sur 100 possessions. Un ratio qui a même chuté à 101 unités pour les deux manches de play-in. Mais sur ce Game 1, le Heat a subi son pire « defensive rating » de la saison.
« En playoffs, on affronte forcément des équipes avec des attaques dynamiques. Ils ont des joueurs capables de pénétrer, de faire la différence sur le dribble, mais aussi de prendre des tirs à 3-points en sortie de dribble. C’est le défi, et c’est à nous de trouver comment contrer ça », résume Erik Spoelstra face à un casse-tête dans lequel la paire Evan Mobley-Jarrett Allen, discrète dans le premier match, ne doit pas non plus être oubliée.