Avec 21 points, 11 rebonds et 7 passes, et surtout une interception décisive en fin de match, LeBron James a fait oublier sa prestation moyenne du Game 1 et il a parfaitement combiné avec Luka Doncic pour punir les Wolves dans la deuxième manche. Clairement, le quadra’ des Lakers est devenu le Lieutenant de Doncic, et il transmet son calme à toute l’équipe. Pas question de paniquer malgré la leçon reçue au premier match.
« Que tu perdes de 100 points ou d’un seul, ça fait toujours mal. Tu n’en dors pas la nuit. Donc l’important, c’est de rester stable et de faire les ajustements pour le prochain match » a-t-il expliqué en conférence de presse. « On a bien analysé ce qu’on avait mal fait dans le Game 1. On l’a pris à cœur, on a pris nos responsabilités, on a fait les ajustements, et on a fait un bien meilleur match ce soir. Et il faudra faire encore mieux vendredi à Minnesota. C’est ça les playoffs. Il faut rester équilibré quoi qu’il arrive. »
Le repli défensif, une arme décisive
Cet équilibre, il cherche à le transmettre à ses jeunes coéquipiers, tout comme son expérience. Mais comment ? « En montrant l’exemple » répond-il. « C’est facile de parler, de dire « j’ai fait ci, j’ai fait ça », mais il faut aussi le montrer sur le terrain. Je suis de ceux qui font ce qu’ils disent. C’est comme ça que tu peux demander des choses à tes coéquipiers. Tu ne peux pas leur demander de se sacrifier si toi-même tu ne le fais pas. Et j’ai toujours été comme ça : si je demande quelque chose, c’est que je suis prêt à le faire aussi. Et je me rends des comptes à moi-même, toujours. »
Pour LeBron, et malgré une victoire probante et un adversaire laissé à 85 points, les Lakers peuvent encore faire mieux. « On peut encore faire mieux offensivement. Par moments, on était très précis, mais à d’autres, beaucoup moins. On doit continuer à progresser, à regarder les vidéos, à chercher des moyens de casser leur défense pour avoir de bons tirs » a-t-il analysé, avant d’évoquer les six petits points encaissés sur contre-attaque.
« On a sprinté comme des fous en défense. Parfois, tu ne peux rien faire, comme sur un long rebond avec quatre gars sur la ligne de fond. Mais la plupart du temps, les points en contre-attaque, c’est une question d’énergie et d’effort. Ce soir, on était concentrés sur les détails et on a vraiment fait l’effort. Dans le Game 1, on avait encaissé 25 points en contre-attaque à domicile, c’était pas un ingrédient pour gagner. »