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Les Rockets toujours aussi à l’aise quand la température monte

NBA – Des fautes techniques, des coups et des mots échangés, un Draymond Green ciblé par le public : l’ambiance était chaude à Houston. Ime Udoka et ses troupes adorent ça.

Draymond Green WarriorsEn basket comme en football, il existe des équipes qui aiment « pourrir » les matches. Elles s’épanouissent même dans ces conditions de tension. Les Rockets sont clairement dans cette catégorie,  pas peu fiers d’être les nouveaux « Bad Boys » de la NBA.

Dès lors, dans le Game 2 face aux Warriors, qu’il fallait absolument remporter, dès qu’on remarque qu’il y a eu six fautes techniques, une faute flagrante, plus des coups et des mots échangés ici ou là, on n’est pas étonné de savoir que les Texans ont gagné cette rencontre.

« Si ça devient tendu, on l’a vu depuis deux ans, ça tourne en notre faveur en général », se réjouit Ime Udoka. « Quand on a de l’avance, une vingtaine de points, on comprend que les choses tournent ainsi. C’est le dernier ressort d’une équipe et il faut garder son calme. »

Ce que n’a pas fait Tari Eason, en prenant une faute technique après avoir lancé sa serviette sur un joueur des Warriors, durant un petit moment de tension entre Draymond Green et Fred VanVleet. « Mes émotions ont pris le pas », regrette-t-il. « Je vais faire mieux pour contrôler mes émotions. Je sais qu’en face, avec certains joueurs, ils vont essayer de nous battre mentalement. Le basket, c’est 90% de mental. »

Être agressif oui, jusqu’à une certaine limite

Parmi les joueurs qui veulent battre les Rockets sur le plan mental, il y a évidemment Draymond Green, maître en la matière. L’intérieur a été particulièrement ciblé par le public du Toyota Center. Les « F*** You Draymond » ont été nombreux et bruyants.

« Ce n’est pas très original. Je suis déjà passé par là. J’ai gagné un titre ainsi donc ce n’est pas vraiment original. Il ne faut pas voler cela aux autres. Ça appartient à Boston », indique le quadruple champion NBA. « Draymond est habitué », insiste Steve Kerr, qui n’est pas un grand fan des insultes concernant les joueurs. « Il est toujours dans la mêlée, en raison de sa carrière, de ses titres, de son feu intérieur. Il est un paratonnerre. »

Houston a évité le pire avec ce succès alors que la série s’envole désormais vers la Californie. Les Rockets pourront-ils continuer de rendre les débats boueux ? Il le faut car le salut des Texans passent par cette étape, tout en gardant un certain équilibre, car il ne faut pas franchir la ligne rouge non plus.

« On est comme ça. C’est en grande partie notre identité », rappelle Ime Udoka. « On n’a pas besoin d’appuyer sur le bouton en arrivant en playoffs, on est déjà agressif. C’est bien pour nous. On est fait comme ça, sauf pour l’épisode de la serviette. J’ai dit à Tari Eason de garder son calme, car il n’était même pas sur le parquet à ce moment-là. Mais on s’est construit ainsi et chacun a adhéré. Tous les joueurs sont motivés par cela. On doit garder notre calme, surtout si on est devant au score. » 

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