Les Wolves commencent la partie en ciblant en défense Luka Doncic. Un choix logique puisque le Slovène n’est pas un grand défenseur et aussi parce que, malade, il n’est pas à 100% dans cette partie. Les paniers tombent dedans et les deux équipes tentent des défenses de zone pour gêner leur adversaire (32-26). Cela ne bouscule pas LeBron James, qui connaît un petit coup de chaud avec des tirs de partout, notamment de loin, et qui contre même Anthony Edwards.
La défense de Los Angeles est montée d’un cran et avec les shoots à 3-pts compliqués mais réussis d’Austin Reaves et Luka Doncic pour conclure la première période, les Californiens sont devants (54-58). Au retour des vestiaires, les Wolves sont plus adroits de loin et ça plaît au public. Néanmoins, dès que la salle s’enflamme, les Lakers trouvent le moyen d’inscrire un panier primé pour la calmer (86-84).
Cela devient de plus en plus difficile car Donte DiVincenzo, Mike Conley (avec la planche) et Naz Reid frappent à 3-pts en début de dernier acte. La réponse de LeBron James ? Trois paniers derrière l’arc de suite ! Mais les ballons perdus plombent les Lakers et Anthony Edwards se charge de conclure et d’écarter définitivement Los Angeles (116-104).
CE QU’IL FAUT RETENIR
Luka Doncic diminué. Touché par des « maux d’estomac » (une gastroentérite), le All-Star n’était pas, pour ainsi dire, dans son assiette. Cela se voyait à son visage, dans ses courses et son intensité. Avec 17 points, il a fait les efforts mais n’était clairement pas à 100% de ses moyens. Et dans un gros match à l’extérieur comme ça, ça compte beaucoup pour son équipe et pour l’adversaire, avec des Wolves qui ont parfaitement profité de cette méforme.
LeBron James n’a pas compensé les ballons perdus. Même s’il a fait un gros match avec 38 points et 10 rebonds, le « King » n’a pas pu faire totalement oublier les 16 ballons perdus des Lakers, qui ont pesé cher à la fin.
Jaden McDaniels au début, Anthony Edwards à la fin. Déjà très bon dans le Game 1 avec 25 points, McDaniels a récidivé avec 30 points, son record en playoffs. En fin de match, c’est l’arrière (29 points) qui a pris les commandes pour repousser les Lakers avec ses tirs de loin et ses pénétrations.
Rudy Gobert discret. Peu servi depuis le début de la saison, Rudy Gobert n’a pas pris le moindre tir ! Et lorsqu’il s’est retrouvé aux lancers-francs, il en a raté trois sur quatre. Mais tant que les Wolves gagnent…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.