Cette nuit, dans la défaite face aux Wolves, LeBron James a ajouté une unité à son record absolu de matches joués en playoffs pour atteindre les 290 rencontres. Ancien recordman, Derek Fisher est désormais très, très loin derrière (259 matches) et parmi les joueurs en activité, le plus proche est Al Horford, avec 101 rencontres de moins (189) !
Mais le plus impressionnant, peut-être, c’est que LeBron n’a tout simplement jamais loupé un match de playoffs en carrière. Depuis 2006, et sa première campagne avec les Cavaliers, il a toujours été présent à l’entre-deux.
« C’est très impressionnant » reconnaît JJ Redick. « Surtout quand on pense à ses 10 NBA Finals de suite, une finale de conférence supplémentaire à Cleveland, et une aussi ici à Los Angeles. Cela signifie que 12 fois, en 22 ans, il a joué deux mois de plus. Et ce n’est pas qu’une question d’intensité, c’est aussi le fait que les rencontres ne sont pas très espacées. »
LeBron, un modèle de régularité
Pour Redick, il est important de souligner que l’on joue tous les deux jours en playoffs, et il n’y a aucune rencontre sans enjeu. « Ce sont des matches très intenses dans un court laps de temps » poursuit-il. « Surtout après le premier tour, les deux tours suivants s’enchaînent quasiment un jour sur deux. C’est vraiment difficile, et particulièrement au cours des sept ou huit dernières années, avec l’évolution du jeu, l’usure physique liée au basketball de playoffs est très importante. On a vu de nombreux joueurs se battre contre des blessures ou des douleurs. C’est à mettre au crédit de son engagement envers son métier et de son investissement pour prendre soin de son corps. »
Auteur de 38 points cette nuit, dont 22 en première mi-temps, LeBron garde l’enthousiasme d’un rookie. « J’aime ce que je fais, donc chaque fois que j’ai l’opportunité de le faire, j’essaie d’en tirer le maximum, de tout y mettre, et je peux accepter les résultats – que ce soit une victoire, une défaite ou un match nul… Parce que je connais mon implication dans ce que je fais. »