Toujours sans Jrue Holiday, mais avec Jaylen Brown, les Celtics démarrent ce Game 4 sans adresse extérieure (18-10). Ce n’est pas un bon signe pour Boston, étant donné l’importance de cette arme dans leur jeu, mais Al Horford multiplie les contres, et Kristaps Porzingis offre des solutions dans le dos de la défense, alors que Sam Hauser vient en aide à Jayson Tatum sur le plan offensif, pour permettre aux champions en titre de finir le premier quart-temps en tête (29-32).
Mais cette équipe d’Orlando ne donnera rien aux Celtics, en particulier sur son terrain, et elle continue d’imposer cette bataille physique et intense, Kristaps Porzingis se faisant piéger par les fautes…
Le Magic a bien du mal à trouver du rythme offensif, mais Boston ne mène que de deux possessions (48-53) à la mi-temps. Et comme Jayson Tatum ne trouve plus la cible dans le troisième quart-temps, Orlando reste au contact.
Des lancers-francs cruciaux
Les esprits s’échauffent à nouveau après un coup d’épaule de Wendell Carter Jr. sur une pénétration de Derrick White qui agace Al Horford, fatigué de voir ses coéquipiers prendre des coups, mais les arbitres jugent que ce n’est pas une flagrante, simplement une faute de playoffs.
De nouveau gêné par son poignet, Jayson Tatum serre les dents et retrouve de l’efficacité dans le quatrième quart-temps, faisant preuve de patience pour obtenir de bons tirs et surtout pour provoquer les fautes. Alors que les deux équipes étaient encore à égalité (91-91) à l’entrée des quatre dernières minutes, Boston va ainsi serrer le jeu.
Un 2+1 de Kristaps Porzingis, qui récupère son propre raté pour dunker avec la faute, plus les lancers récupérés par Jaylen Brown et Jayson Tatum vont permettre aux Celtics de se construire un petit matelas d’avance dans le « money-time », et ainsi s’imposer dans ce Game 4 (98-107) pour faire le break (3-1) dans cette série.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Jayson Tatum toujours parfait aux lancers-francs. Après son 14/14 sur la ligne des lancers-francs, l’ailier des Celtics en est à 26/26 dans le domaine sur les deux derniers matchs de la série. Etant donné l’agressivité défensive du Magic, et son poignet, c’est particulièrement précieux…
– Éternel Al Horford. Avec 6 points, 6 rebonds et 5 contres, le vétéran n’a pas produit la ligne de stats la plus impressionnante de sa carrière, mais Joe Mazzulla a tenu à souligner son importance dans le schéma défensif de Boston. Surtout avec un Kristaps Porzingis limité par les fautes, et un Magic qui aime aller au contact.
– Un Magic encore trop inefficace. Certes, la densité physique et la défense d’Orlando lui ont encore permis de rester dans le match, mais il faut quand même pouvoir mettre des paniers pour l’emporter au basket, et Orlando souffre trop dans ce domaine pour être plus qu’un simple sparring-partner en playoffs. Surtout avec un Paolo Banchero qui a besoin d’autant de tirs (32) pour atteindre la barre des 30 points.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.