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Vincent Collet détaille son rôle dans le staff de Kenny Atkinson

NBA – Sur beIN Sports, Vincent Collet est revenu sur son travail de « consultant » auprès de Kenny Atkinson à Cleveland, au sein d’un environnement très différent de ce qu’il a connu.

Vincent Collet avec Kenny AtkinsonInterviewé par Rémi Reverchon sur les antennes de beIN Sports, Vincent Collet est revenu sur son rôle au sein du staff de Kenny Atkinson chez les Cavaliers. Pas officiellement assistant, et donc pas autorisé à s’asseoir sur le banc de l’équipe, ou même derrière, l’ancien sélectionneur des Bleus est ainsi un simple « consultant ».

Un consultant que Kenny Atkinson voulait dans son staff, mais qui n’a pas eu le feu vert de la direction de la franchise pour prendre la place d’un technicien déjà choisi par les dirigeants.

« Des idées différentes »

« C’est quand même une organisation très différente de celle de nos clubs, avec un nombre d’assistants très important. Là, en l’occurrence, il y en avait un certain nombre qui restaient de l’équipe précédente. Kenny a malgré tout emmené quelques-uns de ses hommes, avec lesquels il avait travaillé à Brooklyn (notamment Jordan Ott et Trevor Hendry) et qui sont, quand je regarde le fonctionnement, ses principaux assistants » explique Vincent Collet. « Même si c’est pas le cas dans la hiérarchie et l’organisation qui sont annoncées. Ce sont ses hommes de confiance en tout cas. C’est le travail du coach dans les franchises, il y a l’équipe, les joueurs mais il faut aussi manager un staff qui est très, très élargi et qui n’a rien à voir avec ce qui peut être dans nos clubs. »

Après chaque match de la saison régulière et des playoffs, l’ancien sélectionneur des Bleus envoie ainsi un débriefing à Kenny Atkinson, « pour lui donner des idées » en restant concis.

« Ce que Kenny souhaitait, en fait, c’est d’avoir des idées différentes de celles que peuvent lui apporter ses assistants américains. Il pense que le coach européen a une vision différente du coach américain. Et c’est ce qu’il a fait avec les Cavs, il a quand même emmené pas mal d’idées européennes. Pour un mélange » continue-t-il.

Vincent Collet est actuellement sur place, pour tout le premier tour et le début de la (probable) demi-finale de conférence. Ensuite, il devra rentrer en France et suivra la suite des playoffs, au moins jusqu’aux Finals, en France. De quoi quand même plonger au cœur de l’environnement ultra pointu de la Grande Ligue.

« C’est déjà une expérience très enrichissante pour moi car ça permet de voir tout le travail qu’il peut y avoir derrière. Au niveau du coaching staff, c’est assez impressionnant. Du fait notamment de ce staff très élargi. Sur l’analyse des matchs, l’utilisation des datas. On a dans le staff un « data scientist », quelqu’un d’autre qui est responsable de la « charge », des entraînements et des matchs. Tout est analysé, et pas avec des « sports tester » (des objets connectés portées par les basketteurs) comme en France, ce qui est déjà très bien, mais là, c’est fait par caméras. Sur chaque séquence de match ou d’entraînement, on a le nombre d’accélérations et de décélérations, comme on peut l’avoir en foot. Et il y a donc un analyste qui est responsable de la « charge » et qui peut donner, à la suite d’un entraînement, la dépense énergétique de chaque joueur et de contrôler tout ça. »

Toujours la préférence à l’Euroleague

L’ancien technicien du Mans, de l’Asvel, de Strasbourg et des Mets 92 explique ainsi qu’il y a bien des entraînements en NBA mais qu’ils sont différents, moins portés sur le « scrimmages », à savoir de vraies oppositions, mais plutôt sur des exercices spécifiques, justement pour contrôler la « charge » des joueurs.

« Ce sont des petits exercices qui sont ciblés sur ce qu’on doit travailler, ce que l’équipe doit améliorer ou consolider, toujours pour ne pas aller au-delà de ce qui est autorisé en termes de charge. En amont, les entraînements sont quantifiés, au niveau du volume, sur ce que les joueurs peuvent ou ne doivent pas faire. »

Vincent Collet apporte lui une vision « plus globale » alors qu’il note que les assistants américaines sont très « analytiques », alors qu’il a pourtant la réputation de l’être à l’échelle française et européenne.

Avec un staff extrêmement large, les tâches des coachs et des assistants en NBA semblent donc beaucoup plus compartimentées qu’en Europe, même si l’ancien sélectionneur des Bleus reconnait que c’est peut-être la différence dans le nombre de techniciens présents qui joue. En segmentant de fait le travail de tout le monde.

Quant à son avenir dans la Grande Ligue, Vincent Collet ne se projette pas, espérant continuer l’aventure… même si sa préférence serait tout de même de reprendre une équipe d’Euroleague.

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