Trevor Ariza a passé son été en Californie, sur le campus de UCLA qu’il connaît bien puisqu’il y a joué et étudié une saison avant de venir en NBA.
Mais son séjour n’était pas consacré au basket mais aux études, d’histoire plus précisément.
Pour HoopsHype, il revient sur cette parenthèse scolaire, sa relation avec Chris Paul et sur la fin de l’aventure avec les Lakers, une des ses anciennes équipes.
Pourquoi revenir à la fac’ ?
D’abord parce que j’ai du temps. Vous savez avec le lock-out, j’ai un peu de temps libre pour moi. Donc j’ai pensé que ce serait bien d’aller à l’école et essayer de finir certaines de mes UV pour me rapprocher du diplôme. Je reviendrai tous les étés et je pense aller en cours cet automne.
Vous vouliez être All-Star en arrivant à New Orleans, est-ce toujours votre but ?
Bien sûr, c’est toujours mon but, être le meilleur joueur possible. Personne dans mon équipe n’a besoin de me dire ça, je le fais déjà. Peut-être ai-je loupé de peu mes objectifs personnels, mais j’ai toujours été un joueur qui pensait d’abord à l’équipe avant moi-même. C’est ce qui fait gagner les matches, avoir des joueurs généreux qui se fichent de leurs statistiques.
Vous avez joué avec Aaron Brooks à Houston, puis avec Chris Paul, quelles sont les différences pour vous ?
Brooks est un scoreur incroyable, et Paul est plus un vrai meneur de jeu. Il cherche à faire la bonne action plutôt que de marquer la plupart du temps. Ils sont tous les deux des grands meneurs, mais je pense que Paul est un passeur incroyable et qu’il met le ballon au bon endroit, au bon moment.
Va-t-il partir ?
Il a joué ici toute sa carrière mais cette décision (de partir) il doit la prendre avec sa famille et faire le meilleur choix pour lui.
Vous avez été transféré plusieurs fois… Lequel des transferts vous a le plus déçu ?
Le plus décevant fut celui entre Houston et New Orleans. Mais si je regarde ma carrière, quand les Lakers ne m’ont pas résigné fut aussi une sorte de déception.
J’étais déçu parce que… c’est ma ville natale et on avait gagné le titre. Moi j’ai aidé à gagner ce titre, ils ont négligé ça. Je n’ai pas pleuré, je suis retourné à la salle pour faire de mon mieux pour l’équipe avec laquelle je jouerai la saison d’après.