Aujourd’hui nous avons commencé la journée sur le Nike Campus. C’est un immense campus qui m’a rappelé un peu l’INSEP.
Tu arrives sur le parking et en face de toi y’a un immense bâtiment avec plein de bureaux. Après on traverse les salles de muscu, jacuzzi et piscine pour arriver au terrain de basket. Vous vous en doutez, il y a des logos Nike partout. C’est quand même très impressionnant les moyens qu’ils mettent en place. Cet entraînement était à huis clos.
Là-bas on a fait une séance surtout sur l’attaque et la défense en zone. Encore une fois, pas de véritable opposition. Je dois vous avouer que je suis impatient de passer aux scrimmages pour pouvoir être confronté à mes collègues en condition de 5 contre 5 tout terrain.
Ce qu’on peut retenir de cette séance ? Un énorme poster de Bismack sur mon ogre. J’étais vexé pour lui parce qu’il s’est bien fait monter dessus le pauvre. Bismack, il est pas très technique, mais alors il a un body. C’est ouf. Il prend sa position, et quand il arrive à recevoir la balle… il monte… et paf. Il va nous être utile face aux Caincains. Et puis il me fait marrer parce qu’il parle français et qu’on peut délirer ensemble.
Une visite dans un centre de réinsertion
Le repas de midi a été la fête pour Guo Ailun, notre meneur chinois. Il a trouvé des sushis, et il a réussi à manger dans de bonnes conditions. Baguettes, riz, sauce sauja… il était frais ! Il faut dire que le premier jour, il galérait avec sa fourchette et son poulet. Il avait trop de mal le pauvre. Il essayait de manger sa soupe comme il mange son bol de riz. Pareil pour le dessert. Il mangeait tout en mode « bol de riz ».
Après le repas nous sommes allé visiter une école de réinsertion pour des enfants qui ont connu des difficultés dans la vie. Le discours introductif de la responsable nous a bien calmés. Elle nous a expliqué qu’on allait rencontrer des enfants qui ont vécu des horreurs… et qu’il fallait qu’on fasse attention. Par exemple, on n’avait pas le droit de les serrer dans nos bras car certains ont été abusés. Bref, ça fait quand même réfléchir. On était content de passer un peu de temps avec eux. Personnellement j’ai l’habitude car je fais ça régulièrement à Poitiers. Ça fait parti des choses importantes à faire, même si parfois on préfèrerait aller jouer…
Après ça, retour à l’hôtel, pour la séance quotidienne d’interview téléphonique avec les médias français. J’ai eu un mec de L’Equipe, puis une nana de Basketsession. Et pour finir, une interview via MSN avec Catch & Shoot. J’imagine qu’avant d’appeler ils ont tous suivi la « quotidienne » sur Basket USA !
Pas de collectif
Y’en a un qui m’a demandé si j’étais en contact quotidien avec mes coéquipiers de Poitiers. Je lui ai répondu que quand il s’agissait de dépenser des sous pour m’appeler à l’étranger, y’avait plus personne dans l’équipe :-) Si, y’a Pape qui m’a envoyé un texto parce qu’il veut que je lui ramène un iPad. Malheureusement pour lui, c’est en rupture de stocks aussi ici. Bon mais… avec les gars, on n’a pas besoin de s’appeler. Je sais que je les retrouverai lundi prochain. Et eux ont un match à préparer pour dimanche.
Pour finir la journée, on a fait un entraînement de deux heures à la fin duquel on a enfin fait un match ! Ca n’a duré que dix minutes… mais c’était bien relou. On voit bien qu’on n’est pas une équipe. On n’arrive pas à jouer ensemble, on ne sait pas où se situer les uns par rapport aux autres. Et puis si y’en a qui commencent à croquer pour plaire aux scouts, ça va être compliqué ! Justement, en parlant de scouts, j’ai pas trop fait attention mais Benoit m’a dit qu’il y en avait plus que les autres années. Visiblement, aujourd’hui, toutes les places étaient prises autour du terrain.
Bon, je vous laisse, y’a mon Polonais qui m’attend. J’espère que je ne vais pas encore devoir supporter l’album du rappeur « Dobrrro dobrrro ». Je ne sais pas comment ça s’écrit, mais c’est comme ça que mon Ogre prononce le nom. Je vais essayer de trouver un lien sur YouTube pour vous faire partager ce grand moment de rigolade !
Restez frais.